Ce matin, je venais de prendre mon café, je me rendais à ma chambre et j'aperçois ce que tu vois sur la photo.

Besoin d'une petite explication ? OK, pas de problème : ce que tu vois c'est le petit meuble à tiroirs dans lequel je range mes dessous et mes chaussettes. Et là, "quelqu'un" a ouvert le tiroir à chaussettes et en a extrait presque tout son contenu.

Mon premier réflexe à été de rire, ce n'est pas la première fois qu'un acte de vandalisme est commis sur ce meuble, j'ai retrouvé une fois des culottes et des soutien-gorges qui pendaient par l'ouverture qui sert de poignée après avoir été soigneusement tirés par une très petite main griffue (une patte ? tu dis que ça s'appelle une patte ? d'accord, ne chipotons pas).

Bien sur, aucun des velus n'est dans les parages, mais, puisque je m'exclus sans hésiter de la liste des suspects et que l'Homme à un alibi puisqu'il est au boulot, il me reste 4 possibilités.

Je me la joue "Les experts à Maisons-Alfort", je vais chercher mon appareil photo et je prend un ou deux clichés. Ensuite, je me baisse, toujours souriante, dans l'idée de ranger ce micro bazar.

Je pose ma main sur le tiroir pour l'ouvrir en grand et là ... (si tu as l'estomac sensible, ne lis pas ce qui suit) ... je la retire immédiatement : quelqu'un a vomit sur le rebord !

Bien sur, l'avantage de viser le bord, c'est que ça permet de tapisser l'intérieur ET l'extérieur du tiroir, de plus, je soupçonne le coupable d'avoir gratté pour recouvrir son forfait et donc d'avoir agravé le nombre de chaussettes souillées.

La première opération consiste donc à retirer toutes les paires de chaussettes une par une, de vérifier si elles ont été contaminées puis de faire deux tas : les propres et celles qui ne le sont pas bien qu'elles n'aient pas été portées.

C'est une opération assez lourdingue à réaliser dès le matin, tu peux me croire. J'ai 4 spectateurs qui sont venus m'assister moralement, je sais que 3 d'entre eux me regardent innocemment et que l'un d'entre eux fais semblant de découvrir ce qui se passe.

Il y a maintenant dans le lave-linge plus de chaussettes à laver que si nous étions en hiver et un coupable qui restera impuni* car sans flagrant délit, je ne pourrais jamais savoir qui est l'auteur du crime.

Je vais donc lancer un sondage : qui est coupable ? (un clic sur les photos anthropométriques)