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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 00:00

DSCN2425
Te souviens-tu d'Helios ?

Le petit "héros malgré lui" (CLIC) qui avait finalement refusé de nous quitter alors que nous lui avions trouvé une formidable adoptante (CLIC) ?

Helios n'avait pas voulu abandonner sa meute et a choisi d'être notre ambassadeur auprès de tous les petiots cabossés par la vie que nous hébergeons.

En effet, chaque fois qu'un nouveau arrive et intègre la pièce de quarantaine, Helios s'installe devant la porte close et lui parle à travers, ne s'éloignant que pour manger un morceau ou jouer un peu et se détendre.

Ensuite, quand la porte s'ouvre enfin après la quarantaine, Helios se précipite à l'intérieur, acceuillant l'inconnu comme s'ils avaient toujours été amis et, peu importe si l'autre crache, grogne ou fait la grosse queue, Helios l'aborde joyeusement se montre prévenant, présent, insistant.

Personne ne lui a rien demandé, nous ignorons pourquoi il estime tellement important d'agir ainsi et pourquoi il prend son rôle tellement au sérieux.

Je ne suis même pas certaine que tous nos hébergés soient enchantés de voir débouler ce lutin noir et blanc fermement convaincu qu'ils finiront bien par être copains.

Aujourd'hui est un jour particulier, un jour de fête : c'est le tout premier anniversaire de notre petit héros, de notre petit soleil, de l'ambassadeur des miséreux.
Aujourd'hui, Helios a 1 an.
Helios qui a bien faillit ne pas atteindre 3 mois et qui communique maintenant sa joie de vivre à tous ceux qu'il approche, Helios qui nous a choisis sans restriction, et qui s'en est tenu à ce choix sans qu'il soit possible de le faire changer d'avis.


Helios mon petitou, bon anniversaire !


DSCN1674 640x480Helios, à son arrivée chez nous,
les yeux et le nez bouffés par le coryza

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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 12:01

DSCN2353.JPGPeut-être avais-tu lu l'histoire des petits héros (CLIC) ?

Après leur guérison, un couple s'était présenté pour adopter Hermès et Hélios puis, après avoir rencontré le trio, avait finalement décidé d'adopter Hermès et Héra.

Hélios est donc resté parmi nous jusqu'à ce qu'une adoptante, voyant ses photos et cette vidéo (ici), ne succombe au charme de notre petit "soleil".

 

Tout aurait donc été pour le mieux... si Helios avait accepté de nous quitter et de quitter sa meute de copains. Bien sur, il s'est montré gentil et inoffensif comme il l'était chez nous, d'une douceur et d'une tendresse craquante, mais il était malheureux et, alors qu'il n'avait jamais été malpropre, même lorsqu'il était si petit et si faible qu'il devait escalader le bord du bac à litière, il a commencé à uriner sur les fauteuils et les canapés de son adoptante. La pauvre femme, après avoir tout tenté pour qu'il se sente bien, à accepté de le laisser repartir, même si cela lui brisait le coeur et Hélios est donc revenu chez nous.

Dès son retour, il est immédiatement redevenu propre et s'est comporté comme si de rien n'était, reprenant instantanément ses anciennes habitudes.

Helios est un "chat-chien", toujours a réclamer des câlins, s'installant sur nous ou à nos côtés dès que nous sommes assis, dormant contre nous sous la couette, roucoulant pour nous appeler d'une pièce à l'autre de l'appartement, bref, un adorable pot-de-colle.

Que pouvions-nous faire ? Tenter à nouveau de le placer avec le risque de le rendre malheureux encore une fois et de briser le coeur d'un autre adoptant ?
C'était trop dur, trop lourd à envisager et la promesse de trop de stress et d'inquiétude.

Bien sur, nous avons déjà trop de chats, évidemment, c'est déraisonnable, mais nous avons quand même décidé d'adopter Hélios.

Alors, soit le bienvenu dans la meute béb'Hélios.

 

 

 

 

PS : comme les adoptants d'Hermès et Héra m'ont envoyé des photos, je te les montre, tu verras comme ils sont beaux et grands maintenant, nos petits héros

 

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14 août 2011 7 14 /08 /août /2011 18:40

Je suis un jeune chat noir, tendre, calme, je n'ai jamais éprouvé de colère ou de hargne. J'ai vécu parmi les humains, j'avais une famille que j'aimais et en qui j'avais confiance... Je viens de mourir.

Il y a quelques semaines, ma famille, cette famille qui m'avait choisi, a commencé à mettre le bazar dans la maison : ils sortaient des valises, déplaçaient des piles de vêtements, des objets de toute sorte qu'ils n'utilisent pas habituellement, ça les rendait heureux. Moi, j'étais un peu inquiet car nous, les chats, nous n'aimons pas trop les changements, mais puisqu'ils étaient contents, moi aussi finalement même s'ils ne faisaient pas trop attention à moi.

Ils ont tout chargé dans la voiture et m'ont pris avec eux. On a roulé quelques temps puis, à un moment, ils ont arrêté la voiture, ont ouvert la portière et m'ont fait descendre. Je ne comprenais pas très bien pourquoi mais, comme je ne comprend pas toujours bien les humains, je me suis assis sur le trottoir, sagement. Ils ont refermé les portières puis... ils sont partis.

J'ai attendu, qu'est-ce que j'aurais pu faire d'autre, je ne connaissais pas du tout ce territoire et j'ignorais comment faire pour retrouver ma maison.

Au début, j'ai flanné un peu, reniflé toutes les odeurs des matous inconnus. La nuit est tombée, j'avais faim, j'ai décidé de me bouger un peu, de chercher de quoi manger puis le chemin de ma maison. Je n'ai trouvé ni l'un ni l'autre.

Les jours qui ont suivi, c'était de pire en pire, j'étais totalement perdu et affamé comme je n'imaginais même pas qu'on puisse l'être. Je cherchais le contact avec les humains, n'importe quel humain qui puisse m'aider à retrouver ma famille, qui me vienne en aide.

Un soir, à bout de force, j'ai traversé une rue inconnue de plus, quand j'ai entendu le crissement des pneus, il était déjà trop tard et j'étais trop faible pour fuir. Le choc a été violent. Au début, j'étais sonné, j'avais mal partout et surtout aux pattes, je me suis relevé aussi vite que possible et j'ai filé sur le trottoir. La voiture à redémarré.Mes pattes me faisaient atrocement mal, je saignais. Je suis pourtant parvenu à me remettre debout.

Les jours qui ont suivi n'ont été que douleur de plus en plus intense. Les mouches, que je m'étais si souvent amusé à chasser, ont commencé à m'attaquer, elles étaient de plus en plus nombreuses à se poser sur mes plaies, j'avais beau lécher pour nettoyer, mes pattes étaient de pire en pire, de plus en plus douloureuses, de plus en plus sales.

Pendant des jours, j'utilisais le peu de force qui me restait pour aller vers les humains, ils étaient les seuls à pouvoir me secourir mais aucun d'entre eux ne se penchait sur moi. Cet après-midi, une voiture s'est arrêtée le long du trottoir ou j'attendais, désespéré.

Une jeune femme en est descendue, elle m'a appelée, je me suis approché de mon mieux. Quand elle m'a vu de près, elle a commencé à pleurer. Elle me caressait le crane et me parlait gentiment puis elle a pris son téléphone et elle à appelé quelqu'un qu'elle nommait "Croco". Je suis resté près d'elle, je n'avais de toute manière plus la force d'aller nulle part.

Croco a finit par arriver, quand elle m'a vu, elle m'a enroulé dans une serviette, elle m'a parlé gentiment et elle me caressait la tête. Elles m'ont emmené dans la voiture puis chez un homme qui a regardé mes pattes et a dit : "il n'y a plus rien à faire". Il a parlé de gangrène, d'infection, de douleur insupportable.

Croco et la jeune femme m'ont dit "Nous sommes là, nous allons rester près de toi et faire cesser tes souffrances". L'homme m'a fait une piqure, Croco me tenait et me caressait, elle avait une main sur mon coeur qui battait à tout rompre et une main qui tenait ma tête. J'ai bien senti que mon coeur ralentissait, j'avais peur de m'endormir, peur de ce qui allait arriver si je m'endormais.
L'homme a dit : "je ne comprend pas, il devrait dormir, je lui ai injecté la dose d'un rottweiller", puis il a ajouté, tristement : "les gens qui l'ont renversé et l'ont laissé ainsi sont des criminels".

L'homme a ensuite rempli une autre seringue et m'a fait une seconde injection, Croco a murmuré "Lâches-prise, tu peux partir".

Alors, je suis parti...





Petiot, dont j'ignorerai toujours le nom, dont je m'aperçois même que j'ignore si tu étais mâle ou femelle, s'il y a un après, cet autre lieu où je t'ai fait partir, quand tu y seras arrivé, s'il te plait, plaides pour moi, plaides pour qu'on m'y fasse une place quand mon heure sera venue, car je ne veux pas risquer de partager mon éternité avec ceux qui t'ont condamné.

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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 07:00

DSCN1761Il y a des êtres dotés de ce qu'on pourrait appeler "un bon karma", ils attirent la lumière quand d'autres doivent se débattre pour sortir de l'ombre.

Quand j'ai croisé le chemin de la petite Daisy, je sortais de chez une cliente, je venais de démarrer ma voiture quand j'aperçois, sur le trottoir, un chaton d'environ 3 mois qui joue seul avec quelques brins d'herbe dépassant entre deux pavés.

Bien sur, je m'arrête immédiatement, le quartier a beau être une zone pavillonnaire, un chaton de cet âge n'a rien à faire dehors si l'on tient à lui.

Je m'approche doucement et je sais que s'il s'agit d'un sauvageon, il va filer à toute vitesse... Il ne file pas mais maintient seulement une courte distance de sécurité qui me permet de voir que c'est une petite femelle. Je sors mon paquet de "croquettes-de-secours-à-distribuer-en-cas-d'urgence" et lui en lance quelques unes, elle vient les renifler, les touche du bout de la patte mais ne semble pas du tout intéressée.

Je m'accroupis, tapote le sol avec mes doigts, elle s'approche alors comme un petit chasseur. Quand elle est suffisamment proche, je tend la main, caresse sa tête, saisi la peau de son cou et la soulève pour la prendre dans mes bras sans déclencher la moindre réaction de peur ou d'agressivité. Elle se blottit contre moi, sa tête dans le creu de mon coude.

Au moment où je décide d'aller frapper aux portes pour retrouver son propriétaire, une femme sort de chez elle, juste à côté de l'endroit où je viens de ramasser la crevette qui est maintenant
accroché à moi comme une petite chauve-souris.
J'apprend que la petite est "sauvage", née d'une maman sauvage aussi que ces gens nourrissent dans leur jardin et qui vient donc naturellement leur faire une portée par an. Ils n'ont jamais pu attraper la chatte pour la faire stériliser, mais ont récupéré tous les petits qui acceptaient le contact pour les faire adopter.
La dame me dit que Daisy est exceptionnelle, qu'elle est la seule à être immédiatement venue les voir sans crainte mais qu'ils n'ont plus personne pour la prendre. Je leur propose donc de la prendre en charge, ils sont d'accord.

A ce moment là, je n'ai pas encore récupéré ma "pièce de quarantaine" puisque les Petits Héros y vivent toujours et je n'ai vraiment pas envie d'isoler la petitoune dans ma salle de bains sans fenêtre pendant 2 semaines. J'appelle Petite Mère (qui refuse obstinément de faire de l'acceuil par crainte d'être incapable de laisser partir ses protégés) à qui j'explique que je n'avais pas le choix, qu'on ne peut décemment pas laisser un bébé trainer dans la rue, que la petite est tellement sociable qu'elle est en danger de mort à l'extérieur... Petite Mère acccepte de l'héberger dans l'une de ses chambres !

Nous installons donc la chatonne dans son nouveau domaine, elle est encore un peu inquiète mais n'essaie pas de se cacher et j'apprendrais que, dans les 30 minutes qui ont suivi, elle se comportait déjà comme si elle était chez elle.

Une semaine passe tranquillement, Daisy est tellement sociable, à la fois amusante et tendre, que Petite Mère est sous le charme et se rappelle douloureusement pourquoi elle avait pourtant bien dit qu'elle ne voulait surtout pas être famille d'acceuil.

Un matin, une jeune femme me contacte, ses parents sont intéressés par Pearl, une chatonne de 3 mois, noire et blanche, en acceuil chez moi en même temps que les Petits Héros mais hors quarantaine. Or, Pearl est déjà réservée, je saute sur l'occasion pour parler de Daisy, même sexe, même âge, mêmes couleurs, même caractère, parfaite donc. La jeune femme accepte de venir la rencontrer avec son père, sa mère étant actuellement hospitalisée.

La rencontre se passe merveilleusement bien, Daisy vient immédiatement nous acceuillir, nature, comme d'habitude, joueuse et tendre, acceptant d'être prise dans les bras, balançant des oeillades amoureuses, touchant la joue et le menton du monsieur du bout de sa patte, j'entend mentalement le bruit de menottes qui claquent en se refermant sur les poignets du monsieur : piégé, séduit, déjà accro.

Nous faisons très vite passer Daisy chez le vétérinaire pour la mettre en règle et, après quelques jours de convalescence, nous l'amenons chez ses adoptants. La dame, qui est sortie de l'hôpital, l'attend avec impatience car elle n'en a qu'entendu parlé et n'a pu la voir qu'en photos et en vidéos.

En 5 minutes, Daisy est "chez elle", à l'aise, joueuse, drôle, détendue, grimpant sur le canapé, s'amusant sur l'arbre à chat tout neuf, titillant les plantes. La dame règle les frais vétérinaire et y ajoute même un don pour l'association.
Sa fille qui est présente et avait accompagné le monsieur lors de la première visite, nous parle de son projet d'adopter ensemble 2 chatons à la fin du mois de septembre, quand son ami avec qui elle habite aura commencé à travailler. Elle nous demande si il nous sera alors possible de lui en présenter, nous sommes ravis.

Quelques jours passent. Je reçois un mail du monsieur qui me dit qu'ils ont beaucoup réfléchi et, bien qu'ils n'aient jamais eu qu'un seul chat à la fois auparavant, ils souhaitent adopter une camarade de jeux pour Daisy. Hestia, la soeur des Petits Héros, profitera donc de cette opportunité et de ce foyer qui s'ouvre pour elle aussi.

Alors, si je récapitule, Daisy :

  • - avait une maman sauvageonne mais soutenue par des protecteurs animaliers,
  • - est née en sécurité dans un jardin,
  • - mangeait à sa faim,
  • - est sortie sur le trottoir au moment où je passais,
  • - ne s'est pas enfuie devant moi,
  • - a trouvé un acceuil 4 étoiles qui pourtant ne prend jamais de pensionnaires,
  • - a reçu une visite avant même que sa bobine ne soit publiée sur le net,
  • - a séduit immédiatement des gens généreux,
  • - a provoqué l'adoption d'une autre chatonne,
  • - a déclenché un projet d'adoption de deux autres chatons.

Daisy, ou l'art de se trouver au bon endroit, au bon moment et de diffuser sa chance autour d'elle, si ça ce n'est pas un bon karma...

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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 21:31

Une partie de la petite fratrie qui était hébergée par Anne m'a été confiée.


Les petiots étaient 5, 2 frères (Helios et Hermès), 2 soeurs (Hera et Hestia) et une 5ème chatonne (Vixie) qui s'était facilement intégrée à la petite tribu.

Sur les 5 chatons, 3 ont développé un coryza épouvantable, qui les gène pour respirer, leur fait couler le nez et leur abime les yeux. Leur odorat étant handicapé, ils se nourrissent insuffisamment.
Ils ont maintenant depuis plus d'une semaine une antibio-thérapie qui ne semble pas donner de résultat, leur avenir est donc tout à fait incertain.
Le vétérinaire craint qu'ils ne soient porteurs d'un FIV ou d'un FELV agissant dans l'ombre et limitant l'action des antibiotiques.
Si le traitement ne fonctionne pas, nous devrons les faire tester et leur survie dépendra du résultat de ce test car, bien évidemment, il sera hors de question d'imposer à ces bébés un traitement lourd qui ne les guérira pas.

Laisses-moi te raconter la journée type des courageux petits combattants :

Vers 6 h : lever, nettoyage des yeux et du nez au sérum physiologique, antibiotique en cachet, pommade antibiotique dans les yeux, séjour de 10mn en cage pour subir l'aérosolthérapie et, enfin, petit déjeuner.

Vers 12 heures : nettoyage des yeux et du nez au serum physiologique, gouttes ophtalmiques aux corticoides, absorption (de gré ou de force) d'un supplément alimentaire.

Vers 16 heures :
nettoyage des yeux et du nez au serum physiologique, gouttes ophtalmiques aux corticoides, séjour de 10mn en cage pour l'aérosolthérapie, gouter.

Vers 18 heures :
nettoyage des yeux et du nez au serum physiologique, pommade antibiotique dans les yeux.

Vers 21 heures :
nettoyage des yeux et du nez au serum physiologique, gouttes ophtalmiques aux corticoides.

Pour pouvoir les soigner, je dois les emmailloter dans une serviette bien serrée pour qu'ils ne puissent pas gigoter comme des asticots et échapper aux traitements. J'ai beau les câliner à chaque fois, il faut admettre que ce qu'ils endurent est vraiment très pénible.

Je sais bien que tu ne peux rien faire pour eux et que, sinon, tu le ferais sans hésiter, leurs survies ne dépendent pas de nous, nous ne pouvons que combattre à leurs côtés, mais si tu peux envoyer une pensée douce vers eux pendant quelques secondes de ta journée, je pense qu'un bel élan d'amour ne pourra que leur être bénéfique.

Voici donc "nos" petiots, pas bien jolis, mais courageux :

Hera
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Helios
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Hermès
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Nota : si jamais tu as quelques sous et que tu veux aider un peu pour le traitement des ces 3 là (et de beaucoup d'autres !), tu peux adresser un don, même d'un petit montant, même 5 euros, à l'Ecole du Chat de Drancy - 24 rue des Cerisiers - 93700 Drancy. Tu peux préciser au dos du chèque que c'est pour aider Hera, Helios et Hermès.

 

Samedi 2 juillet : un léger mieux aujourd'hui, ils semblent respirer plus facilement et éternuent un peu moins. Leurs yeux me préoccupent, les paupières sont gonflées et rouges, j'espère que leurs yeux ne sont pas touchés mais je ne peux en voir qu'une infime partie.

Dimanche 3 juillet : ce matin, Helios m'a fait très peur, son oeil droit était voilé, ça s'est estompé en cours de journée, mais je ne suis pas tranquille.
Les "progrès" de tous étant dérisoires, je suis les instructions du véto et on commence un corticoïde, anti-inflammatoire.

Lundi 4 juillet : ils vont mieux, c'est indiscutable, l'oeil d'Helios est moins opaque. Ce matin, ils étaient tous les trois sur le bureau et attendaient le petit déjeuner, tous ont mangé
avec appétit. Espérons que ce n'est pas un simple effet des corticoïdes et qu'ils sont en train de remonter...
Ils ont été pesés mercredi soir et, à la pesée de ce matin (donc en 5 jours),
Hermès a pris 110 g, Hera a pris 70 g, Helios a pris 120 g !!
Et, pour détendre l'atmosphère, connais-tu le jouet pour chaton le moins cher du monde ?
Une perle dans un saladier :



Mardi 5 juillet : Les bébés multiplient les bêtises, se comportent comme des mini-tornades et ont ravagé mon bureau : souris de l'ordi pendouillant au bout de son fil, pot à crayon fracassé au sol avec crayons éparpillés, documents "à classer" mélangés avec les documents "à traiter" (et machouillés bien sur !), gamelle d'eau utilisée comme piscine et bac à litière utilisé comme bac à sable...
Je commence à espérer que ce n'est pas "seulement", l'effet de la cortisone.

Mercredi 6 juillet : Les petiots éternuaient encore un peu ce matin, j'ai appelé leur vétérinaire pour lui faire un compte-rendu de la semaine et lui parler de ma crainte que l'action de la cortisone masque le virus
. D'après lui, la cortisone ne pourrait pas nous leurrer à ce point, il les pense en réelle évolution et ne parle plus de les tester FIV et FELV pour l'instant. Ses instructions : on continue avec le même traitement ("On  ne change pas une équipe qui gagne !") largement au-delà de ce qui semblera être une guérison complète. Allez, on ne relâche pas nos efforts, on pense à eux très très fort car ils pourraient bien gagner leur difficile combat.

Jeudi 7 juillet : Ce matin, nouvelle pesée, 3,5 jours après la précédente puisqu'ils ont été pesés lundi matin.
Hera a pris 90g et pèse donc 760g
Hermès a pris 50g et pèse donc 910g
Helios a pris 80g et pèse donc 750g
Allez, un petit graphique qui en dit long, voici leur évolution depuis leur arrivée :
courbe-bebes.JPGDSCN1712.JPGDSCN1710DSCN1708


Vendredi 8 juillet : Si l'on ne regarde pas leurs yeux, on ne peut pas deviner que les petits héros viennent d'affronter un très gros danger.
Ils sont adorables et, maintenant que toute leur énergie n'est plus exclusivement tournée vers la lutte contre le coryza, il viennent chercher des câlins.
Dès que je suis devant l'ordi, ils s'installent devant moi, ronronnent, me font des bisous et grimpent sur mes épaules. Je les torture consciencieusement, chaque jour, matin, midi et soir et crois-tu qu'ils m'en veuillent ? Même pas ! Au contraire, ils me font de grandes démonstrations d'amitié.


Allez, quelques grammes de tendresse dans ce monde de brutes :


Lundi 11 juillet : Les bébés vont bien ! L'oeil droit toujours pas aussi parfait que l'oeil gauche, et un peu larmoyant concernant Hermès, mais rien d'inquiétant. Ils commencent à avoir envie de sortir de "leur" pièce, Hera passe ses petites pattes sous la porte et nous voyons leurs petites ombres s'agglutiner derrière dès que nous approchons. Il nous faut être très prudents quand nous ouvrons.

DSCN1716.JPGDSCN1729.JPGDSCN1720.JPG

 

 

Mardi 26 juillet :

VICTOIRE !

Nous sortons de chez leur vétérinaire à l'instant, il a déclaré les petits héros vainqueurs par K.O. du coryza.

Ils sont sauvés... SAUVES...

Merci à toi qui les a entourés de pensées positives, qui leur a fait parvenir, par delà la distance, toute la force et l'espoir qui les ont soutenus dans leur combat.

Merci d'avoir pensé que leurs vies comptaient, qu'elles étaient importantes à tes yeux, même s'ils n'étaient que 3 misérables chatons.

Il ne nous reste plus
maintenant qu'à leur trouver les foyers qui les mériteront.

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5 juin 2011 7 05 /06 /juin /2011 14:32

portrait gingerAprès la mort de notre Mahé, l'Homme et moi avions décidé que nous adopterions cette fois un chat âgé.
Un papy ou une mamy tranquille dont le seul rêve serait de finir son parcours chaotique dans un foyer digne de ce nom.

Nous avons donc commencé par regarder le site du refuge où nous avons adopté Mischa et Cool et sommes tombés en arrêt sur la fiche de Cheyenne, une jolie senior tigrée et blanche.

Comme je travaillais, l'Homme s'est proposé pour aller au refuge afin d'exposer notre projet d'adoption aux bénévoles et d'en apprendre un peu plus sur cette petite mère.

Malheureusement, il s'avère que Cheyenne ne supporte pas du tout ses congénères, elle n'aime que les humains et ne rêve pas du tout d'intégrer une famille féline aussi nombreuse que la nôtre.
L'Homme était déçu et un peu triste, il a alors été trainer dans la chatterie, accompagné d'une bénévole qui lui présentait ses protégés.

Nos critères étaient somme toute assez larges :
- nous préférions si possible ne pas adopter un chat qui aurait trop ressemblé physiquement à Mahé,
- nous ne souhaitions pas de chatons qui n'ont aucun mal à être adoptés,
- nous préférions éviter les mâles castrés adultes car notre Soudan leur met la misère.

Le seul point incontournable était que le chat devait apprécier la compagnie de ses congénères pour être heureux chez nous.

Le regard de l'Homme est tombé dans celui de Ginger la chatte blanche, ce regard même que tu vois sur la photo. C'est un regard et une attitude qui disent clairement "Je suis un peu fatiguée, j'ai besoin de reprendre mon souffle, j'ai vécu plus de choses que je ne l'aurais voulu".
Le vétérinaire a évalué son âge à 18 mois mais les bénévoles et nous n'y croyons pas trop, Ginger semble plus âgée, 3 ou 4 ans plutôt.
Ginger a été trouvée abandonnée dans sa caisse de transport sur une aire d'autoroute. Eh oui, elle aussi...

Bien sur, nous sommes retournés la chercher.
Pour l'instant, elle n'est pas encore à l'aise, elle a choisi le dressing de l'entrée comme caverne et nous y avons donc installé ses gamelles. Elle dort beaucoup, enfin beaucoup même pour un chat. Nous ne sommes pas surpris, certains de nos protégés ont besoin de récupérer quand ils arrivent. Elle sort pour se rendre à la litière, nous rejoints quelquefois dans la cuisine qui est juste en face et en profite pour explorer les gamelles des autres velus.

Ginger, ma puce, ce poids qui pèse sur tes épaules et cette ombre au fond de tes yeux vont disparaitre,
je te le promet.



... suite : Ginger se détend et profite à fond de sa nouvelle vie. Tu ne verras pas son regard sur cette photo mais son attitude en dit long je pense.
DSCN1640.JPG

... encore une petite évolution ?

Portrait-ginger2.jpg

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28 mai 2011 6 28 /05 /mai /2011 18:00

DSCN1590.JPGJe m'appelle Galys. Je suis très jeune encore, 12 ou 18 mois peut-être.

Ma vie était plutôt agréable jusqu'à la naissance de mes bébés. Je vivais avec des humains qui me laissaient mener ma vie de chatte, je sortais à ma guise, on me caressait souvent et on me traitait bien.

Et puis, ce qui devait arriver arriva, un jour un mâle s'est intéressé à moi, et en quelques minutes, notre accouplement à scellé mon avenir.

J'ignorais alors la gravité de mes actes mais, quand bien même je l'aurais su, je n'aurais rien changé car ce n'était pas en mon pouvoir.
C'est mon instinct qui m'a fait sortir et appeler ce matou, c'est mon instinct qui m'a dicté toutes mes réactions. Ca n'a même pas été agréable pour moi.

Ensuite, j'ai grossi, je me suis alourdie. J'avais déjà vu des femelles gestantes que que je croisais au hasard de mes balades, je savais bien ce que ça impliquait.

Un beau jour, j'ai mis au monde des bébés, mes bébés. Je m'en suis occupée avec beaucoup de tendresse. Ils grandissaient bien, je leur apprenais tout ce qu'un chat de famille doit savoir. Peu à peu, ils ont commencé à se nourrir de croquettes, têtant encore de temps en temps parce que c'était bien agréable pour eux comme pour moi.

Curieusement, au lieu de se réjouir des progrès de mes bébés et de la bonne éducation que je leur donnais, mes humains ont commencé à me parler moins gentiment, ils semblaient embarrassés, gênés par notre présence.

Un matin, ils sont venus chercher les bébés et les ont déposés dans une valise, comme ça m'inquiétait un peu, j'ai bondi dans la valise ouverte pour les rejoindre et... mes humains ont refermé le couvercle, nous bouclant à l'intérieur.
Pendant quelques minutes, nous sommes restés calmes, ne comprenant pas ce qu'il se passait. Puis la valise a été secouée, on nous a posé dans la voiture dont j'ai reconnu l'odeur et le bruit mécanique et nous avons roulé un moment.
Mes bébés miaulaient, se débattaient, cherchaient à sortir et moi j'essayais de les tranquiliser, je me disais que c'était encore un de ces actes humains étranges que nous ne comprenons pas mais que nous serions bien vite libérés. J'avais tord.

Je sais qu'ils ont sorti la valise de la voiture et l'ont posé à plat. Mes bébés se sont tus à nouveau, attendant l'ouverture et nous avons entendu la voiture redémarrer et s'éloigner. Ensuite, plus un bruit. Nous avons miaulé, puis attendu, puis miaulé. Il faisait de plus en plus chaud dans la valise, le soleil devait être déjà haut dans le ciel.

Mes bébés faiblissaient, je le voyais. Au bout d'un long moment, j'ai entendu des voix humaines assourdies alors j'ai appelé au secours, j'ai miaulé aussi fort que je pouvais. Les voix se sont tues, puis rapprochées, les voix semblaient étonnées mais personne n'ouvrait. La valise a de nouveau été soulevée et emportée dans un endroit qui sentait la trouille animale.
Enfin, le couvercle de la valise s'est soulevé tout doucement et un humain en blouse blanche nous a regardé avant d'ouvrir en grand.

L'humain en blouse blanche s'est tout de suite occupé de nous, il nous faisait peur mais il était gentil, il nous a nourris, soignés, traités avec bonté.

Quand nous avons tous été tirés d'affaire, une dame est venue me chercher, elle m'a expliqué que l'homme en blouse blanche se chargerait de trouver des familles pour mes bébés mais que, comme il n'était pas sur de parvenir à me trouver une famille et qu'une clinique vétérinaire n'est pas un bon endroit pour vivre, elle allait s'occuper de moi.

Aujourd'hui je suis chez Croco, pour quelques heures seulement, en transit... encore... puis je rejoindrai une famille d'acceuil qui m'attend. Vivement que j'y sois parce que tous ces changements, ça m'inquiète beaucoup.
Et puis, mes bébés, je pense encore à eux, que vont-ils devenir ? Trouveront-ils de bons foyers ou finiront-ils au fond d'une valise à crever en plein soleil ?

 

Nota : Galys est adoptée ! Elle rejoindra son foyer le 26 juin. Bon vent ma puce.

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 17:36

chatons.jpgLuna n'a pas eu de chance.

 

Luna était une chatonne de gouttière toute noire, pas tatouée, pas vaccinée, pas testée, et vendue par le particulier qui l'a fait naitre à un homme qui voulait l'offrir comme cadeau à sa mère.
Cette femme, une voisine de Petite Mère, vit en rez-de-chaussée, et malgré les multiples avertissements de Petite Mère, n'a pas fait tatouer ni pucer Luna, elle ne l'a pas faite stériliser non plus quand elle a eu ses premières chaleurs et lui laissait même la fenêtre ouverte pour qu'elle puisse sortir se balader.


Tu te dis que ce qui devait arriver arriva et que Luna revint gestante ?
Tu te trompes : Luna ne revint pas du tout.


Bien sur, sa propriétaire l'a cherchée, un peu, prétendant être effondrée de chagrin devant Petite Mère qui devait se mordre la langue pour compatir et ne pas lui asséner un "Je vous avais pourtant prévenue".

Voilà plus d'un an que Luna avait disparu quand des habitants de la résidence ont aperçu à plusieurs reprises une chatte noire inconnue dans le quartier. La voisine s'est donc persuadée bien vite qu'il s'agissait de sa chatte perdue et, pendant plusieurs jours, elle a cherché la petite noire, l'a amadouée avec de la nourriture, l'a attirée chez elle.

Bien vite, elle s'est aperçue que la chatte était gestante, elle l'a laissée terminer sa gestation et mettre bas 3 chatons morts-nés et un survivant.

Aujourd'hui, nous la croisons dans le hall de l'immeuble et elle nous raconte cette "belle histoire". Petite Mère et moi sommes consternées.

Nous : "Sans identification, comment savez-vous qu'il s'agit bien de Luna, un an plus tard ?"
Elle : "Je le sais, c'est tout, ma pépète est revenue".

Nous : "Pourquoi l'avoir laisser mener sa gestation à son terme ? Que va devenir le petit ? Avez-vous pensé à tous ces chatons déjà nés dans les refuges qui viennent de voir s'envoler une chance d'adoption ?"
Elle : "Ca va pas non ? Je n'allais tout de même pas la faire avorter. Je la ferai stériliser quand elle aura fini d'allaiter le petit. Et puis, si je veux un chaton, je ne vais pas aller en chercher un dans un refuge alors que j'ai une chatte. Et puis, la nature est bien faite puisque 3 des chatons étaient morts à la naissance..."

Nous : "La nature est peut-être bien faite mais, parce que nous ne sommes pas capables d'assumer nos choix, 500 000 animaux domestiques sont euthanasiés chaque année dans les fourrières de France, il y a donc un risque colossal pour que ce petit que vous ne vouliez pas endormir dans le ventre de sa mère, le soit de façon plus brutale à un âge où il comprendra parfaitement ce qui est en train de lui arriver".
Elle : "Mais pourquoi serait-il abandonné ? Il n'y a pas de raison".

Nous : "Croyez-vous que les 500 000 autres avaient une raison d'être abandonnés ?"

 

Nous : "A propos de fourrière, vous avez fait identifier Luna maintenant ? En effet, si jamais elle s'enfuit à nouveau et qu'elle est trappée non identifiée, elle sera euthanasiée sans autre forme de procès".
Elle : "Pour la fourrière, je sais, mais ce n'est pas la peine de l'identifier, elle est chez mon fils pour le moment et il vit en appartement. Et puis, je l'ai prévenue qu'elle n'avait plus le droit de disparaitre quand je la reprendrai."

Nous : "Elle dégagera le petit bien vite dès qu'elle sera de nouveau en chaleur et fera tout pour s'enfuir à nouveau".

Elle : "Non, non, je suis sure qu'elle ne dégagera pas le petit, c'est une bonne mère, même si c'est sa première portée".
Nous : "Sa première portée ? Sans doute pas, elle vient de passer plus d'un an dans la rue, il y a de fortes probabilités pour qu'elle ait eu le temps d'en faire une ou deux avant celle-ci. L'avez-vous au moins faite tester pour le FIV ? De nombreux chats errants en sont porteurs et, si elle a été contaminée lors d'une saillie, le petit peut l'avoir été également in-utero, dans ce cas, il y a de gros risques pour qu'il n'atteigne pas 2 ans".
Elle : "Non, je ne la ferai pas tester, pour quoi faire ? Vous dites ça seulement pour me faire peur."

Et puis, la voilà qui commence à s'énerver : "J'ai eu des chats toute ma vie, je sais ce que c'est, mes précédents chats, je les avais ramassés dehors, dans les poubelles".
Nous : "Et d'où croyez-vous qu'ils venaient ces chats ramassés dans les poubelles ?"
Elle : ...
Nous : "Donc, vous ne la ferez pas identifier, pas stériliser avant qu'elle soit de nouveau en chaleur, et la reprendrez en lui laissant la fenêtre ouverte ? En clair, vous avez eu des chats toute votre vie mais vous n'avez toujours rien compris ?"


Je récapitule :

  • Luna a disparu et, soit elle est morte bien vite, soit elle a été récupérée par une personne compatissante qui l'a gardée puisqu'elle n'était pas identifiée, soit elle a innondé le quartier de petits gouttières qui, à leur tour, ne manqueront pas d'ajouter leur descendance errante aux groupes de miséreux.

  • Une autre chatte noire abandonnée ou perdue, vient peut-être de récupérer le foyer de Luna et qui sait ? Peut-être que son propriétaire la cherchera en vain.
  • La voisine délicate n'irait pas tuer des chatons dans le ventre de leur mère mais ça ne la choque pas plus que ça que nous autres imbéciles de protecteurs animaliers devions le faire en permanence pour tenter d'enrayer le problème qu'elle et les irresponsables de son espèce entretiennent en faisant naitre des portées.
  • Une chatte en chaleur peut être assez raisonnable pour ne pas s'enfuir pour peu qu'on l'ait avertie de ne pas le faire et sera assez bonne mère pour ne pas se trouver de nouveau en chaleur tant qu'on lui laissera un petit.

  • Les virus félins, c'est comme le père fouettard, ça sert seulement à faire peur aux gens.

    Quand 3 chatons sur 4 sont morts-nés, c'est parce que la nature régule les naissances, mais pas au point de rendre les refuges inutiles, car elle est parfois un peu tebê la nature !
  • Les chatons ramassés dans les poubelles n'ont pas de parents, ils sont simplement apparus là pour notre plaisir.

  • Un individu peut cotôyer des chats toute sa vie sans jamais chercher à les comprendre, sans même se poser de questions et pourtant s'imaginer expert en la matière.
    Moi je cotoie des cons depuis la nuit des temps mais je suis plus humble car j'avoue honnêtement que je ne les comprends toujours pas...

 

Nota : les chatons que tu vois sur la photo sont les membres de deux portées récupérées. Les petits noirs ont été placés tatoués, vaccinés, testés auprès de foyers choisis avec soin.
Les petits blancs sont actuellement à la maison et suivront le même parcours.
8 bébés en 1 petit mois et je ne suis qu'une famille d'acceuil d'une association...

Ils sont des milliers, dehors, qui n'auront pas autant de chance que ces petiots.

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21 avril 2011 4 21 /04 /avril /2011 08:27

DSCN0315.JPGJeudi 21 avril : Mahé nous a fait très peur, à la suite de la 1ère chimiothérapie, elle n'avait plus d'appétit et maigrissait à vue d'oeuil malgré les traitements à base de cortisone. Nous avons tout essayé pour enrayer cette perte de poids impressionnante et le combat n'est pas gagné.
Pourtant, Mahé peut demander ce qu'elle veut et, chaque fois qu'elle nous réclame à manger, nous lui proposons littéralement un buffet avec croquettes de toutes sortes, thon naturel, saumon, jambon, poisson blanc cuit par nos soins, sachet de nourriture en tous genres y compris spécifiques "gastro-intestinal", etc...
Le reste de la tribu velue ne comprend vraiment pas pourquoi elle chipotte et se jetterait volontiers sur le buffet !

Bref, sa perte de poids ayant rendu dangereuse toute tentative de seconde chimiothérapie, nous avons dû suspendre le traitement en sachant que, dans ces conditions, le risque de récidive du cancer était démultiplié.
Que faire ? Nous n'avons pas le choix, nous croisons les doigts en espérant que la maladie ne contre-attaquera pas violemment. Nous ne pouvons pas prendre le risque de la voir mourir de faim.
Pour l'instant, elle est toute maigre certes, mais elle est heureuse de vivre et son comportement est tout à fait normal, nous lui fichons donc la paix.

Quoi qu'il en soit, nous sommes bien conscients que cette absence de traitement écourtera probablement sa vie, mais il vaut mieux quelques semaines d'une vie douce dont elle profite à fond que des mois de soins qui la tortureront.

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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 09:28

...

flyer-edc-x-1-mauve.JPG

Si tu habites dans le Val de Marne (ou pas loin) c'est le moment ou jamais de venir me rencontrer, j'y serai.

J'ai déjà hébergé un bon nombre de petiots de cette Ecole du Chat : Soka, Hebus et Golum, Tina, Anya, Mimi, Cheyenne, Cody et Dolly et Milly, Keïko et Lenny, Spooky, Câline et Molly, Willow, Sirius

c'est une équipe géniale qui mérite qu'on la soutienne. Alors, on prend tout : croquettes, patées, sachets fraicheur, jouets, lititère, bacs à litière, dodos... Tout quoi, on n'est pas difficiles à satisfaire.

Et puis, si tu t'ennuies samedi ou que tu as envie de te rendre utile, on prend aussi des volontaires !

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