Travailler ici a été un cauchemar, tu es la pire chef de service que j’ai eu à subir et je te rappelle que des chefs, j’en ai connu, j’ai quand même fait 10 heureuses années d’intérim avant de gober tes mensonges.
La seule de tes attitudes qui pourraient forcer le respect est ton aptitude à exploser ton quota d’heures supplémentaires non rémunérées. C’est d’ailleurs sans doute la seule de tes capacités qui te maintient à ton poste.
Pour le reste malheureusement, ton intelligence n’est que très moyenne, ta culture puise ses racines dans la trash TV, ton sourire est quasi inexistant, ton sens de l’organisation est nul et tes compétences en matière de management consistent à courber l’échine devant les puissants tout en écrasant les faibles.
Tu fais partie de ces médiocres qui ont attendu toute leur vie de poser le pied sur la première marche du pouvoir et qui sont prêts à toutes les bassesses pour conserver cette place.
Comment peux-tu continuer à croire que le problème vient des autres ? Comment gères-tu le fait que personne ne vous supporte ? comment parviens-tu à te persuader qu’ils sont tous fous sauf toi ?
Je vais t’éclairer, nous gagnerons du temps : vous êtes trois et vous ne vous supportez pas, le seul moyen pour vous de ne pas vous haïr et de travailler ensemble c’est de trouver un bouc émissaire. C’est la méchanceté qui vous fédère, vous avez besoin d’un ennemi commun pour ne pas vous entretuer. J’ai été cet ennemi, d’autres avant moi ont tenu ce sinistre rôle et je ne doute pas un seul instant que celles qui viendront le tiendront également.
Je te rappelle que j’ai souhaité partir dès le début de ma mission, et plusieurs fois par la suite, je t’ai proposé de me licencier, de demander ma mutation au siège, et à chaque fois, c’est toi qui m’a retenue, tu as même négocié pour moi un salaire plus élevé.
Je n’ai qu’une obsession depuis que j’ai été assez stupide pour signer ce CDI, c’est de changer de job. J’ai tenu jusqu’en septembre parce que je ne voulais pas me passer de mes vacances. Saches donc qu’il ne m’a fallut qu’une semaine pour me faire embaucher ailleurs.
Je n’aurais tiré aucun bénéfice de mon passage dans ton service, mon seul plaisir c’est de le quitter.
J’aurais pu te dire que je te méprise, mais ce serait admettre ton existence, alors j’ai juste tourné les talons et je suis sortie de ce bourbier avant d’être éclaboussée.
