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16 mars 2008 7 16 /03 /mars /2008 19:10

undefinedPuisque tu as eu la gentillesse de t'intéresser au triste sort du pauvre Soudan, je vais te raconter la suite de son histoire.

Tout d'abord, il y a eu les présentations avec les autres habitants velus de la maison.

Mahé, la matriarche, à ouvert un oeil, regardé l'intrus, refermé l'oeil et probablement décrété que c'était encore une des fantaisies de ses humains crétins, à classer dans "évènement négligeable".

Mischa, la diablesse de Tasmanie, a grogné, grondé, craché, mais pas attaqué. Bref, s'il n'a pas compris qui est le boss ici, c'est qu'il est un peu attardé.

Cool, le gamin, a procédé comme d'habitude, il l'a suivi partout, sans arrêt, comme son ombre, en roucoulant un peu (je vous jure que ce chat roucoule, je ne sais pas pourquoi ni comment, mais il roucoule !) et en crachant quelquefois.

Soudan s'est tout de suite senti chez lui, curieux comme tout chat, il a fait le tour du propriétaire, escorté par Cool et Mischa. Il est si pacifique que quand un autre chat crache, il s'assoit et attend que la crise passe. Ca fonctionne puisque ça crache de moins en moins.

Ses plaies sont quasiment refermées, il ne boitte plus du tout et trouve suffisamment d'énergie pour grimper sur les meubles.

Je suis allée prévenir ma gardienne que j'avais récupéré l'un des fantômes car, la connaissant, j'étais certaine qu'elle le connaissait aussi et qu'elle le nourrissait probablement.
Ma gardienne m'a appris alors qu'il s'agissait sans doute d'un chat abandonné car, contrairement aux chats errants de la résidence qu'elle aperçoit dès qu'ils sont petits, Soudan est arrivé adulte dans la rue du jour au lendemain il y a près d'un an.

Elle m'a aussi raconté qu'il était considéré comme "méchant" car il se battait avec tous les chats du quartier (à mon avis, on peut considérer ses oreilles en dentelle comme des pièces à conviction) et avait grièvement blessé des chats domestiques dont les propriétaires avaient prévenu : "s'il revient, nous le tuerons".

Il parait que même certains humains le craignait. Là, j'avoue, j'ai bien ri. Soyons raisonnable, pour être agressé par un chat, il faut quand même être un peu allé le chercher, sauf si c'est un chat-garou bien sur.

Clairement, un certain nombre de braves gens voulaient sa peau. Heureusement, la rue ne lui manque pas du tout, c'est à peine s'il sort sur le balcon. 
Il se pourrait bien qu'il en ait jusque là de la pluie, du froid, du parking, de la baston. Je pense qu'il n'a pas mis longtemps à se rappeler qu'un appartement a des avantages qui méritent bien de leur sacrifier sa liberté forcée.

Par contre, comme je ne vis pas dans le monde des Bisounours, je dois dire que je ne vois plus du tout son compagnon d'infortune dans le garage, que les croquettes que j'y avais laissées à son intention n'ont pas été mangées, et que je ne peux m'empêcher de penser que quelqu'un a décidé de lui faire la peau, à lui aussi. 
D'ailleurs, je me demande maintenant si la blessure de Soudan n'était pas d'origine humaine.

 

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8 mars 2008 6 08 /03 /mars /2008 07:51

Image hébergée par servimg.comVendredi matin, un choix a été fait pour moi, je n'ai pas pu m'y soustraire. J'étais dans le garage, je suis passée devant le petit tordu et je l'ai salué, machinalement. Il était couché, il n'a pas bougé, il m'a seulement lancé un regard et un miaulement, alors je me suis approchée et j'ai vu une affreuse plaie sur sa cuisse.

Je ne pouvais pas agir autrement, je l'ai ramassé, il s'est laissé faire, je l'ai pris dans mes bras et je suis remontée chez moi. Avant toute chose, je l'ai isolé dans l'une des chambres, je lui ai donné à manger et à boire. Quand j'ai rouvert la porte, mes trois velus étaient derrière, dévorés de curiosité.

Bien sur, je l'ai emmené chez mon vétérinaire qui m'a annoncé qu'il fallait l'endormir et suturer, il a ajouté, presque timidement "je sais que ce n'est pas votre chat, mais voulez-vous que je le castre ? Je vous ferai un prix bien sur". J'ai accepté, je l'ai laissé à la clinique.

Ce matin, j'ai récupéré cette boule de tendresse, cette machine à greugreu qui malgré sa souffrance n'a pas eu d'autre réaction que d'offrir des calins. Il a 10 jours de convalescence, crois-tu que nous pourrons le redescendre au parking dans 10 jours ? 10 jours de tendresse, de confiance, de cette invraisemblable reconnaissance ? 

Je vais te dire moi, ce qui va se passer : si LUI décide qu'il ne peut pas vivre en appartement avec 3 autres greffiers, nous nous inclinerons, mais s'il décide de rester, il reste... Inch' Allah !

Voilà, ce n'est pas le plus joli chat du monde avec sa fourrure mitée et ses oreilles effilochées (cette vilaine blessure complète le tableau), mais nous l'aimons déjà, d'ailleurs, nous lui avons donné un nom : Soudan.


PS : pour ceux qui se poseraient la question, nous avons demandé qu'il soit testé FIV-FELV et il est négatif.

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3 mars 2008 1 03 /03 /mars /2008 09:00
Image hébergée par servimg.comJe poste ici assez régulièrement (enfin, au rythme autorisé par ma fainéantise personnelle), je déverse mes états d'âme, je pousse mes coups de gueule ou je me marre à gorge déployée sous vos yeux bienveillants.

Vous me faites régulièrement le plaisir d'ajouter votre grain de sel en commentaire, ce dont je vous remercie.

Pour une fois, et parce que je ne parviens pas à trouver de réponse appropriée à un problème qui me ronge, je vais vous demander votre opinion de façon très directe.

Tout d'abord, je vous plante le décor :
Depuis quelques mois, deux jeunes chats noirs errants ont plus ou moins élu domicile dans mon parking. Enfin, quand je dis "plus ou moins", je veux dire qu'ils s'y faufilent pour dormir ou s'y mettre à l'abri du froid ou de la pluie.
Chaque jour, en partant le matin et en rentrant le soir, je sors un gobelet de croquettes de mon coffre (je garde un sac de croquettes dans mon coffre pour les urgences qui pourraient se présenter) et je leur met à côté de la voiture de l'Homme qui est dans un endroit plus discret que la mienne.

J'ai surnommé les 2 chats "les petits fantômes" car au début, ils se faufilaient dans le noir et évitaient de trop se montrer. L'un des deux à l'extrémité de la queue tordue et l'autre est angora.

Il y a quelques temps, le tordu, qui est le moins timide des deux, à commencé à s'adresser à moi, à miauler en s'approchant, bref, à réclamer sa pitance. Le touffu, aussi commence à s'approcher et à miauler en me regardant. Inutile de préciser que, quand je ne les aperçois pas pendant plusieurs jours, je m'inquiète. L'Homme aussi les guette et nous recoupons nos informations.

Ce matin, le tordu dormait dans un coin, quand je suis passée, je lui ai dit bonjour, il m'a répondu puis est venu marcher à côté de moi, et quand je dis "marcher à côté", il me frolait les jambes. Je lui ai déposé son gobelet de croquettes, je me suis penchée, ai tendu la main vers sa tête, m'attendant à recevoir un coup de patte et ... il s'est frotté à ma main puis s'est mis à ronronner.

Est-ce que c'est seulement sa façon de me remercier ? Est-ce qu'il essaie de me séduire ?

Si je pose la question sur des sites de protection animale, on me dira : "prends-le", "fais le stériliser", "demandes à une association de venir le chercher", "il risque sa vie dehors, il vaut mieux qu'il soit enfermé que mort", etc... 


Mais : 
- il n'y a aucune association qui intervienne sur mon secteur, il suffit de voir le nombre de chats errants non stérilisés.
- c'est un chat "noir", "adulte"  et "imparfait", ce qui lui fait 3 bonnes raisons de ne jamais être adopté à supposer qu'une association d'un autre secteur le prenne en charge.
- si une association le récupère et qu'il s'avère positif au FIV ou au FELV (les deux virus maudits des chats) il a de fortes probabilités de terminer sa vie en cage car personne ne prendra le risque de le laisser au contact de chats sains.
- si je le fais castrer à mes frais, je devrais le garder au moins 3 jours en convalescence et je ne pourrais JAMAIS le redescendre au parking après ça et j'aurai 4 chats, ce que je ne suis pas certaine de pouvoir assumer financièrement et logistiquement.
- Si je garde le tordu, un jour ou l'autre il faudra que je récupère aussi le touffu qui se retrouvera tout seul au parking et j'aurais alors 5 chats, etc, etc...

On m'a dit un jour, au cours d'une conversation sur les chats abandonnés ou errants : "tu ne peux pas tous les sauver", et c'est vrai mais on ne peut utiliser cette excuse que quand ils ne sont encore que des petits fantômes quasiment insaisissables. 
Comment faire quand l'un d'eux vient vers vous, vous parle, tend sa tête et ronronne sous la carresse ? Comment faire quand il n'est plus un petit fantôme parmi les autres mais cette bonne bouille de matou avec son oreille gauche légèrement entaillée et ses yeux doux ? 

Que faire ?


NB : vendredi 7 mars, j'ai ramassé ce matin le tordu avec une grosse plaie à la cuisse, je l'ai déposé chez mon vétérinaire, la situation ne s'arrange pas !
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7 février 2008 4 07 /02 /février /2008 08:22

"La caractéristique principale d'un ami est sa capacité à vous décevoir" (Pierre Desproges).

C'est affreusement vrai. Je connais une jeune femme intelligente et cultivée (nous l'appellerons "la Lectrice" en raison de sa passion pour les livres) qui m'a fait la réflexion la plus imbécile qui soit. 

La Lectrice est sujette à diverses allergies dont, si on l'en croie, une allergie aux chats. Etrange allergie en vérité, qui lui permet malgré tout de venir chez moi passer plusieurs heures sans traitement et sans éternuements. 

Est-il besoin de le rappeler :  mon appartement est squatté par 3 greffiers qui sèment leurs poils, tartinent leur salive, marquent chaque chose à leur odeur, mon appartement est un terrain miné pour un(e) allergique et pourtant, la Lectrice n'a jamais souffert.

La Lectrice dit aimer les chats et regretter de ne pas pouvoir en adopter. Bien sur, elle n'est pas idiote, elle se rend bien compte que ses contacts avec nos amis poilus ne lui causent aucune peine. Un jour donc, elle a fait la démarche, elle s'est rendue dans un refuge. 

Ami lecteur, tu es malin, tu te dis qu'une jeune femme intelligente et cultivée comme elle avait dû réaliser qu'il lui suffisait de passer une heure ou deux en compagnie des velus de son choix pour vérifier si elle pouvait envisager une colocation sans yeux qui pleurent ni nez qui coule.

Point du tout, car si tel avait été le cas, elle ne m'aurait pas déçue et la citation placée au début de mon article n'aurait eu d'autre intérêt que de prouver mes connaissances en Pierre Desproges.
 
Non, cette gourde a proposé à la bénévole de prendre un chat à l'essai pendant 24 heures pour voir si elle le supportait.

La bénévole a refusé tout net, rappelant (sans doute pour la 11965ème fois) que les chats sont des êtres sensibles et qu'il n'est pas question de les sortir du refuge pour les y ramener dans deux jours sous prétexte que leur période d'essai n'est pas concluante. Elle a sans doute ajouté que certains de ces animaux avaient déjà été abandonnés une première fois, que certains d'entre eux en étaient traumatisés au point de ne plus s'alimenter, au point de se mutiler, que l'expérience proposée représenterait immanquablement un second insupportable abandon.

Juste à ce moment là, la Lectrice aurait pu se racheter, réaliser son erreur et s'en excuser platement, voire même, en ressentir quelque honte. Que nenni, non seulement elle ne reconnait pas ses torts, mais elle nous le dit clairement : "ils se plaignent qu'ils n'arrivent pas à les placer, mais quand on leur propose une solution raisonnable, responsable même, ils refusent, pas étonnant qu'ils soient surpeuplés".

Voilà, c'est juste là, à ce moment précis je crois, que ma déception à atteint son point culminant.

J'aurais pu lui dire que son attitude n'est pas responsable du tout, qu'elle est même parfaitement égoïste ; lui dire que les chats sont comme nous, qu'ils ont besoin de repères et de stabilité ; lui expliquer que les refuges ne souhaitent pas placer les animaux le plus vite possible mais le mieux possible ; j'aurais pu lui dire ce que mes chats m'ont appris, depuis toutes ces années que nous vivons ensemble, j'aurais pu, mais elle ne m'a rien demandé.

Les chats de la vidéo sont des pensionnaires du refuge de Beauregard
 
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31 janvier 2008 4 31 /01 /janvier /2008 21:27

Quelques grammes de tendresse dans ce monde brutal ... 

 

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Actuellement, nous avons en pension le lutin foldingue, la petite Sita. 

Mahé et Mischa, nos deux femelles, la tolèrent bien et il leur arrivent de jouer avec elle, mais notre Cool, lui, est totalement sous le charme.

Voici donc le duo "cul et chemise" ou "Laurel et Hardy" (comme la photo ne le montre pas forcément : Sita doit faire dans les 3 kilos et Cool fait grimper l'aiguille à 7 kilos 500 grammes).

L'amitié n'est pas réservée à ceux qui marchent sur 2 pattes.

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11 janvier 2008 5 11 /01 /janvier /2008 09:00

chiot-11-copie-2.jpg

Voilà, encore un enfant tué "sans raison" par le chien de race rottweiler appartenant à la famille. Le chien était déclaré en mairie, n'était pas connu comme dangereux et était habitué à l'enfant.

On nous dit qu'il n'est pas exclu que le chien soit euthanasié, je pense même qu'on peut déjà le considérer comme mort étant donné qu'on exécute déjà ceux qui ont seulement blessé leur victime.

Je suis furieuse et je vous le demande : ça va durer longtemps ces conneries ? Entre les journaleux qui prennent un malin plaisir à nous terrifier à propos de tout, les irresponsables qui s'offrent des molosses qui sont censés comprendre seuls qu'ils doivent être à la fois une douce peluche pour les gamins et un tueur sans pitié avec les intrus, le gouvernement qui pond des textes insupportables.

Comment cela va t-il se terminer ? On euthanasie déjà à tour de bras dans les fourrières, on vient même chercher ces chiens dans les refuges pour les abattre, le gouvernement a proposé que les chiens nés après l'entrée en vigueur de la loi de 1999 soient euthanasiés, car ils n'étaient pas censés exister.

Vous voyez ce chiot sur la photo ? C'est Stan, 2 mois, tueur né.

Quand ce cliché a été pris, début novembre, Stan dormait chez lui, sur un coussin, il ignorait que, dès le lendemain, il serait incarcéré à la fourrière avant d'y être vraisemblablement exécuté.

Stan est un chien de 1ère catégorie qui a été vendu par annonce, il n'avait pas le droit de venir au monde, mais le vendeur s'est bien gardé d'en informer la maîtresse de Stan.

Le résultat : Stan est dans le couloir de la mort avec ses 7 petits frères et soeurs, leur maman y est aussi, mais dans un autre box car "elle pourrait avoir une mauvaise influence sur ses petits" (!!).

La maîtresse de Stan a tenté de lui apporter son panier et ses jouets, mais les chiots n'y ont pas droit.

Début décembre, elle a été autorisée à le prendre dans ses bras, elle a constaté qu'il avait beaucoup maigri. Apparemment les autres bébés lui piquent sa nourriture, et il est interdit de le nourrir à part alors il lâche doucement prise.

J'ignore si les autorités accorderont la grâce à Stan, à ses petits frères et sœurs, à leur maman, j'ignore même si Stan vivra assez longtemps pour retrouver sa famille.

Stan est un bébé, il a 3 mois et il doit mourir parce qu'il pourrait un jour, quand il sera grand, si on l’élève mal, mordre quelqu'un ?

Combien y a t-il de Stan dans les boxes des fourrières ?


Aurélie, la maîtresse de Stan, en a appelé aux associations, a engagé un avocat et à mis une pétition en ligne
ici.


PS : Clo a publié ici un article que je vous conseille de lire.


Fin juin 2008, le jugement a été rendu, Stan est enfin libre et a rejoint sa famille, si mes calculs sont exacts, il aura passé 7 mois en fourrière, si vous voulez suivre son histoire, son blog est .

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31 décembre 2007 1 31 /12 /décembre /2007 09:03

koko-all-ball-copie-1.jpgJ'ai vu un reportage sur Koko,  une femelle gorille née et élevée en captivité à qui on a appris la langue des signes.

Koko a su dire quand elle avait mal aux dents. Koko a adopté un chaton qu'elle a elle-même prénommé All Ball et qu'elle a pleuré quand il s'est fait écraser. Koko discute de tout et de rien avec ses humains.

Même si aucun d'entre nous n'est capable de dire ce qui motive Koko, nul ne peut nier qu'elle agisse avec intelligence et sentiments.

Les images concernant Koko sont troublantes, mais j'en ai déjà vu de surprenantes avec Kanzi le bonobo qui était également capable d'un dialogue avec nous.

J'ai été impressionnée par Michael l'ami gorille de Koko, né libre et récupéré petit après que sa mère ait probablement été tuée par des braconniers.

Quand on lui parle de sa mère, Michael utilise les signes "gorille, pleurs, bruit, cris, ennuis, mauvais, couper le cou".

On me dit que les gorilles n'ont pas la mémoire de leur enfance et c'est possible, je l'ignore car je ne suis pas un gorille.

Bien sur, il est possible aussi que, lors de sa vie chez les hommes, Michael ait vu un reportage, entendu et compris une histoire, il est même possible qu'un humain pas malin lui ait appris par coeur ce cauchemar.

Il se pourrait que Michael fasse seulement ce qu'on attend de lui comme un bon singe, mais il se pourrait aussi que Michael se souvienne et témoigne avec des mots que nous sommes enfin capables de comprendre.

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24 décembre 2007 1 24 /12 /décembre /2007 14:32

undefinedHier, l'Homme et moi, décidons de faire un tour chez le marchand de meubles suédois accompagnés de ma Petite Mère.

Nous étions arrêtés à un feu quand mon regard est attiré par une petite boule de plumes posée juste au milieu de la rue. Le feu passe au vert, les adhérents du club des imbéciles se mettent immédiatement à klaxonner, l'Homme démarre.

Moi : "Zut de zut, il y avait un petit oiseau posé au milieu de la rue, il ne bougeait pas, c'est pas normal".
L'Homme "Où ? Il était blessé ? Je fais demi-tour". 

Il fait demi tour, nous revenons à l'endroit précis, le petiot est toujours là, immobile, en plein milieu de la rue, l'Homme s'arrête à la sauvage à cheval sur le trottoir, je descend comme une flèche, une grosse voiture est en train de tourner, mon cœur saute trois pulsations, je murmure "oh non, gros con !". Mais la grosse roue de la grosse voiture est passée juste à côté du minuscule qui n'a pas esquissé le moindre mouvement pour sauver sa vie. 

Je m'approche, aussi doucement que possible mais je suis quand même au beau milieu de la rue, j'abaisse les mains vers le petit plumeux en chuchotant "n'aies pas peur, ne bouges pas, laisses-moi faire", je le supplie mentalement de ne pas faire un petit bond qui lui permettrait de m'échapper mais le jetterait sous les roues des voitures. 

Le petit ne bouge pas, je le ramasse délicatement, il tient tout entier dans mes deux mains jointes, il n'essaie même pas de se débattre mais il est sans doute paralysé par le froid, qui sait depuis combien de temps il était là ? 

Nous nous arrêtons un peu plus loin car nous avons repéré quelques petits cartons déposés sur le trottoir, l'Homme file en chercher un, j'y met le petiot, nous rentrons. 

Je m'enferme dans la cuisine, à l'abri de mes trois fauves, j'ouvre le carton pour y déposer une coupelle d'eau, un morceau de pain, le petiot sort en voletant, mais pas très bien, je le ramasse et le remet dans son carton. Visiblement il s'est réchauffé, je décide de le laisser à l'isolement jusqu'au lendemain matin. 

J'ai planqué le carton dans un grand placard pour que les velus ne risquent pas d'aller le chercher et, dès le matin, je suis allée sur le balcon et j'ai ouvert la boite. A nouveau, il a voleté, mais pas suffisamment, pas très bien, alors je l'ai ramassé à nouveau, je l'ai remis dans le carton et je l'ai apporté à la clinique de la faune sauvage de l'ENVA. 

Ils l'ont tout de suite pris en charge, J'ai dit que j'avais noté "moineau" dans la rubrique espèce supposée, mais que je n'y croyais pas moi-même car son bec était trop long, le jeune vétérinaire à jeté un œil et m'a dit en souriant : "en effet, ce n'est pas du tout un moineau, je ne peux pas vous dire ce que c'est, mais ce n'est pas un moineau". 

Je vais envoyer un mail tout de suite pour avoir de ses nouvelles, et espérer, car quand un si petit oiseau progresse en 24 heures, c'est plutôt bon signe. 

Ma Petite Mère dit que le petit plumeux sera peut-être "mon" miracle de Noël, j'aimerais bien, Je n'en demande pas plus. Avoir sauvé cette petite vie dont personne ne se souciait est un cadeau qui me comblerait.

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11 décembre 2007 2 11 /12 /décembre /2007 20:21
J'ai une passion pour les loutres, si je dois vraiment être réincarnée, j'aimerais bien tomber sur ce merveilleux animal.

Ces deux là me font craquer totalement, elles sont trop belles.

 

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9 décembre 2007 7 09 /12 /décembre /2007 12:00

sita-gp-2.jpgVoilà Sita, le second chat de ma Petite Mère, le chaton de la poubelle

Sita est une chatonne à la fois très turbulente et très pot-de-colle.

Elle ne lâche pas ma Petite Mère d'un pouce et, quand elle se retrouve seule dans une pièce, elle l'appelle désespérément comme si l'appartement avait la taille du château de Versailles.

Sita grimpe sur les chaises, les tables, le paravent, le micro-onde, les placards, tout ce qui lui permet d'être en hauteur puis elle finit toujours par se casser la figure parce qu'en plus elle est assez maladroite.

Tous les matins, la chatte suit ma mère dans la salle de bain, s'assoit même sur le rebord de la baignoire pendant sa douche.

Jeudi matin, ma mère avait suivi le même rituel : lever matinal, nourrissage des deux velus, petit déjeuner pour elle (si vous venez me dire que les animaux sont censés manger après nous, venez donc prendre un petit dèj' à la maison pour m'expliquer ça), douche et coiffage, habillage.

Juste après l'habillage, elle s'aperçoit que seul Magouille, son chat de 8 ans, est dans la pièce, comme elle est parfaitement conditionnée à avoir en permanence sa petite ombre velue sur les talons, elle passe immédiatement en mode "inquiétude maternelle". Son regard se porte tout de suite sur le balcon qui est rigoureusement interdit au Lutin Foldingue à cause du risque mortel qu'il représente : pas de Sita.

Ma petite mère longe le couloir, appelle la chatte quand elle entend un miaulement un peu étouffé qui semble provenir de la salle de bain, elle se précipite, tourne la poignée, pousse la porte .... qui ne bouge pas d'un millimètre.

Elle entend la petite sauter derrière la porte et voit, à chaque saut, la poignée bouger, elle réalise que le Lutin Foldingue à dû faire tourner accidentellement le loquet de verrouillage juste sous la poignée.

A ce moment, ma Petite Mère traverse un grand moment de solitude, elle imagine qu’elle va devoir appeler un serrurier et avouer que sa chatte s’est enfermée dans la salle de bains.

La situation est ridicule. Heureusement, ma Petite Mère à toute sa tête, elle observe la serrure et réalise qu’elle peut sans doute déverrouiller de l’extérieur avec un tournevis, ce qu’elle parvient à faire.

Une conclusion s’impose : le Lutin Foldingue est un chat qui se mérite et qui vous garde la cervelle en alerte.

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